Pluridisciplinaire

Un violon au répertoire classique embrasse des sons électro, des claquettes amènent à une danse aérienne ou pantomimique-mécanique, les mots s’enlabyrinthent dans l’absurde, on pleure avec le sourire…

Le son régulier du Wittner rythme une vie qui s’égrène. En emballements, en  doutes, en folie. Et puis s’arrête. Du désarroi à la rencontre, de l’autre en soi, de soi en l’autre, la musique d’un « ensemble » redonne souffle à la joie.

Musical, dansé, théâtralisé, Where is Jessica Hyde ? est un puzzle par des fils suspendu, une quête d’identité aux empreintes emmêlées, une femme-pantin et son être-ange, une danse d’illusions en chutes envolées.

Au fil des tableaux musicaux qui jalonnent la pièce, chacun pourra imaginer son histoire ou simplement se laisser prendre au jeu poétique de Jessica Hyde.

La presse en parle

« Un moment de poésie tout en légèreté avec de beaux jeux d’ombres et de lumière… un vrai voyage musical qui nous emporte ! » Le Patriote

« Seule en scène, Clotilde Fleury entraîne les spectateurs dans un monde poétique et onirique, un monde aérien aux saveurs de conte, tour à tour doux et étrange, parfois aux confins de la folie. » Le progrès

Note d’intention

Il est ici question de cet « être-ange » qui nous habite, source d’inspiration et compagnon de jeu intérieur. Dans une vie où la danse chaotique de la réalité nous amène de désillusions en désillusions, l’imaginaire et les rêves se heurtent à l’absurde, folie désarmante dans laquelle notre place est à trouver.

Cette quête d’identité, entre fils d’attache et soif de vivre, de goûter, de rencontrer, amène cette femme-pantin à rompre avec les liens qui l’emprisonnent pour emprunter enfin le chemin de la joie et de la liberté.

La pièce doit son titre à un personnage de la série « Utopia », Jessica Hyde, tueuse mystérieuse que tout le monde recherche.

Elle est à l’image de cette femme forte et libérée présente en chacun de nous, celle qui nous invite à l’autodérision pour aller danser la folle épopée de la vie.

Jessica Hyde, l’étrange gardienne de notre féminité…

C’est la musique qui est avant tout le vecteur de création de Clotilde Fleury, s’exprimant à travers le violon, sa spécialité, ainsi qu’à travers l’expression corporelle et théâtrale. Elle s’approprie la danse comme une gestuelle expressive plus qu’une technique à part entière, traduisant une palette d’émotions dont elle joue tout au long des tableaux de la pièce.

Par un jeu d’ombre chinoise inversée, elle se sert de la création vidéo pour symboliser cet « être-ange », son double intérieur, qui n’est autre que sa flamme de vie.

Auteur et interprète : Clotilde Fleury

Vidéo : François Gaillard

Création son : Camille Vitté

Création lumière : Guillaume Servage

Spectacle soutenu par le Théâtre de la Grenette et la ville de Belleville-en-Beaujolais

Diffusion : lollipopart.management@gmail.com / 06 63 46 70 16